jeudi 29 juillet 2010

La journée magique...


Jusqu'ici tout avait bien débuté en Norvège. Nous avions chaleureusement été accueilli par Turill pour passer le weekend à Oslo. Et nous avions encore une fois évité la pluie, bien à l'abri chez elle. Jusqu'ici tout allait bien mais ce n'était sans compter sur cette dernière journée : rouler dans une voiture à hydrogène, être invité au restaurant par le directeur du département hydrogène chez Statoil , prendre la route à bord d'un bus magique et pour finir traverser la Norvège d'Est en Ouest en une après-midi.
Le risque quand tout va bien, c'est que cela peut aller mieux!

For now Norway have been nice, on the house of Turill avoiding the summer rains. But each day we have something new: drive in a hydrogen car, drive in a magic bus, go through norway from east to west.

Nous avions rendez-vous mercredi en fin de matinée avec Torgeir Meland Landaas, directeur des technologies de l'hydrogène chez Statoil à gauche sur la photo ci-dessous et Eric Dabe directeur des ventes pour l'Afrique, le Moyen Orient et l'Europe, chez Statoil, au centre.
Statoil est l'un des plus grands vendeurs de pétrole brut au monde, numéro un mondial du pétrole offshore.

We had an appointment Wednesday morning with Torgeir Landaa Meland, Director of hydrogen technologies in Statoil left on the photo below and Eric Dabe sales manager for Africa, the Middle East and Europe among Statoil, in the center.
Statoil is one of the largest sellers of crude oil in the world, the world's offshore oil.

Nous avons débuté la rencontre sur la terrasse d'un petit restaurant de Porsgrunn, ville située à 100 km au Nord Ouest d'Oslo. Nous avons commencé à discuter autour de cette table. Torgeir Landaas et Eric Dabe nous ont présenté l'entreprise et les projets de l'entreprise dans l'hydrogène. Pour le moment Statoil vit du pétrole. La branche hydrogène n'est viable économiquement que dans les applications industrielles. Eric Dabe nous explique d'ailleurs, en tant que directeur des ventes qu'il vend surtout des électrolyseurs pour produire de l'hydrogène. Néanmoins nos deux interlocuteurs affirment que l'avenir de l'hydrogène réside dans son utilisation comme vecteur de l'énergie pour les transports.
L'entreprise a d'ailleurs développés un réseau de "pompes à hydrogène" pour faire le plein en hydrogène sur l'autoroute qui parcours le Sud du Pays de Oslo à Bergen. Il a fallut mettre au point ces stations capables d'injecter de l'hydrogène sous 700 bars dans le réservoir des véhicules.

We started the meeting on the terrace of a small restaurant in Porsgrunn, a city 100 km northwest of Oslo. We started talking around the table. Torgeir Landaa Dabe and Eric introduced us to the company and the hygrogen projects. For now Statoilwith earn money mostly oil. The hydrogen industry is economically viable in industrial applications. Eric Dabe explains, as sales manager that sells mainly electrolyzers to produce hydrogen. However, our two speakers argue that the future of hydrogen is its use as a vector of energy for transportation.
The company has developed a network of "hydrogen pumps" to fill in the hydrogen highway routes south of the country from Oslo to Bergen. He had to develop these stations can inject hydrogen at 700 bars in the vehicles tanks.

Station à hydrogène de Porsgrunn, autoroute de l'hydrogène

Le réseau de voiture à hydrogène en Norvège est cependant toujours très limité, une quarantaine de véhicules selon les aveux de nos interlocuteurs. Comme nous avons pu le voir en nous asseyant dans la voiture à hydrogène, la technologie est prête. Et comme nous l'expliquait Torgeir Landaas l'enjeu le plus important n'est plus technologique. Il faut lancer le marché. La difficulté est que les clients n'achèteront pas de voiture à hydrogène s'ils ne peuvent pas faire le plein. Les constructeurs automobiles ne fabriqueront pas des voitures qu'ils ne peuvent pas vendre. Et on ne construit pas des "stations à hydrogène" s'il n'y a pas de voitures à hydrogène en circulation. La difficulté est donc sur la communication entre des acteurs évoluant sur des secteurs différents. La législation peut aider à accélérer les choses. Mais un autre obstacle est que les rôles ne sont pas définis : les stations services classiques qui distribuent notre bonne vieille essence sont majoritairement marqué du logo de grands groupes pétroliers. Or ce ne seront pas forcément les futurs fournisseurs d'hydrogène. Les producteurs d'énergie électrique peuvent s'y mettre. Qui le produira? Qui le distribuera? Ce sont des questions qui à chaque fois demandent en réponse des investissements gigantesques de la part de ceux qui veulent jouer ces rôles. Ils ne les feront pas si l'ensemble de la chaîne ne se construit pas en même temps.
Et il est important que ces choix soient bien fait car comme nous le disions la dernière fois, l'hydrogène est pour le moment produit pour l'industrie par deux moyens : le craquage des ressources fossiles ou par électrolyse. La première n'aurait aucun intérêt car on gaspillerait toujours de la ressource fossile. La seconde est viable si produite avec une électricité d'origine propre.
Avant de se lancer dans l'hydrogène il faut aussi faire attention d'emprunter la seconde voie, et de la bonne manière.

The network of hydrogen cars in Norway is still very limited, forty vehicles according to confessions of our interlocutors. As we said, we sit in the hydrogen car, the hydrogen technology is ready. And as explained by Torgeir Landaa the most important issue no longer technological. It should open the market. The difficulty is that customers will not buy hydrogen cars if they can not refuel. Car manufacturers would not make the cars that they can not sell. And nobody will build "hydrogen stations" if there is no hydrogen cars in circulation.
The difficulty is the communication between actors operating on different sectors. Legislation can help to speed things up. But another obstacle is that the roles are not defined: traditional service stations that distribute our old gasoline are largely oil majors. Now this may not be the future suppliers of hydrogen. The electric power producers can get into it. Who will produce? Who will distribute? These are questions that ask each time in response to huge investments by those who want to play these roles. They will not make them if the whole chain is not built at the same time.

And it is important that these choices are made as well as we said last time, hydrogen is currently produced for industry in two ways: the cracking of fossil fuels or electrolysis. The first would have no interest because we always end up wasting the fossil resource. The second is viable if produced with green electricity.
Before embarking on the hydrogen way we must be careful to take the second path.


Cette filière de Statoil se réserve plutôt le rôle de construction de station service. Ils ont développé la technologie. Et l'autoroute de Oslo à Bergen est une vitrine à travers laquelle l'entreprise espère vendre ses stations à hydrogène lorsque le marché sera prêt.

Après cette visite nous sommes partis de Porsgrunn un peu plus conscient de ce qui se joue dans le monde de l'hydrogène. Cette voie aura besoin d'être soutenue le moment venu. Mais n'oublions pas que la diversité est la clef : l'hydrogène pourrait bien avoir un grand rôle mais les solutions pour les transports comme les biogaz, biodiesels peuvent être intéressantes et ne sont pas incompatibles.

This chain of Statoil reserve rather the role of station construction. They have developed the technology. And the highway from Oslo to Bergen is a window through which the company hopes to sell its hydrogen stations when the market is ready.

After this visit we left Porsgrunn a bit more aware of what is going on in the world of hydrogen. This track will need to be sustained in time. But let us not forget that diversity is the key: Hydrogen may well have an important role but the solutions for transportation such as biogas, biodiesel can be interesting and are not incompatible.


Loin des considérations énergétiques, un vieux bus Volvo de 1968 nous cueille sur la route de l'Ouest de la Norvège. Ses sympathiques occupant sont en routes pour un festival Country à Seljord dans les terres.

Ces instants étaient simplement magiques, ce bus nous a fait rentrer dans les montagnes. Parfois apparaissait sur les sommets quelques zones enneigées rescapées de l'hiver et au pied les montagnes baignaient dans de larges fjords. Ceci et l'ambiance à bord galvanisé par la dégustation d'un alcool fait maison laissera dans nos mémoires un sentiment d'exception.

Far from energy considerations, an old Volvo bus of 1968 picked us on the road to the west of Norway. They were going to a festival at Country Seljord inland. These moments were just magical, this bus has made us go into the mountains. Sometimes appeared on the snow up on the mountains and the mountains bathed in fjords. This and the atmosphere on board galvanized by a tasting of homemade alcohol will leave in our mind a good memorie.


Le bus nous dépose, littéralement, au milieu de la Norvège. Après son départ, et que les quelques joyeux coups de klaxon se soient dispersés dans la vallée, il s'est installé un profond silence. Ça y est, on est au cœur de la Norvège.


Voici une parmi les quelques un million de cascades que l'on a pu voir le long de la route (en exagérant d'environ 999 500 cascades).


Nous continuons vers l'Ouest en direction de Bergen. Nous sommes maintenant dans la voiture d'Anders. Il est réalisateur de court métrages et de documentaires. Incroyable coïncidence encore une fois. Non professionnels que nous sommes, avions quelques petits doutes sur les paramètres de la caméra. Rassurez-vous, nous avons filmé tout comme il faut. Ouf!
Il nous a fait partagé un peu de son expérience tout en nous conduisant toujours plus vers l'Ouest. Vers 22h nous arrivons à notre premier ferry. Dans la région, le relief est très découpé et les routes ressemblent à des pointillés. Des ferrys assurent les liaisons.
Nous montons vers le Nord, bientôt peut être pourront nous observer le soleil de minuit...

We continue westwards towards Bergen. We are now in the Anders car. He directed short films and documentaries. Incredible coincidence again. We had a few doubts about the parameters of the camera. Do not worry, we filmed just as it should.
We had shared some of his experiences while leading us ever closer toward the West. Towards 10pm we arrived at our first ferry. We go to the North, we will soon be observing the midnight sun ...

Anders a bord du ferry

En somme une journée bien chargée, nous l'a finissons en plantant la tente dans la nuit. Nous réalisons le lendemain matin que nous sommes juste en face du commissariat!

vendredi 23 juillet 2010

Biogaz a partir d´une station d´épuration

En repartant de Lund nous avions un jour et demi pour faire plus de 250km, confiant nous partons sur les routes. On nous avait prévenu que le stop sur les routes scandinaves était ardu. On en a fait l'expérience lorsqu'au bout de 10 minutes un coupé Mercedès conduite par une jeune maman nous propose de faire la route jusqu'à Göteborg en une fois! Nous avions donc un jour d'avance.

Vendredi donc nous rencontrons Douglas Lumley, directeur de la station d'épuration où nous avions rendez-vous. Que peut on faire avec des eaux usées? De l'énergie! Ces derniers jours on se rend compte que l'énergie se cache dans nos déchets, tant mieux ils sont abondants.

Friday we met Douglas Lumley, director of operation of the treatment plant where we had an appointement. What can we do with sewage? Energy! These days we realize that the power hides in our waste.

Douglas Lumley

les bassins de decantation

les digesteurs

Sous quelle forme est obtenue cette énergie et par quel procédé, ce sont les premières questions que nous posons à notre aimable interlocuteur. En faisant le tour des installations de traitements des eaux il nous explique que la fermentation des boues extraites des eaux usées libère des gaz, des biogaz, du méthane en particulier. Une fois extrait des digesteurs le gaz est envoyé à une centrale qui le conditionne pour l'introduire dans le réseau de gaz naturel. Ce fut une visite de 2h30, de l'arrivée des eaux usées à 18 mètres de profondeur, en passant les bassins de décantation, le haut des digesteurs et pour finir l'évacuation des boues solidifiées. Une visite très complète.


In which form this energy is obtained and by what process, what are the first questions we ask in our friendly contact. By the turn of the water treatment plant he explains that the fermentation of sewage sludge produced releases gas, biogas, methane in particular. The arrival of wastewater to 18 meters deep, from the settling tanks, digesters up and finally solidified sludge disposal.

les boues solides a la fin du processus

les voitures de l entreprise fonctionnent au biogaz

Un mot aussi sur d'autres déchets qui sont aussi utilisés pour faire du biogaz : les déchets des restaurants principalement les huiles et le gras. Amener par camion et stocker dans une partie du hangar affectueusement appelé « Kräxet », comprenez « vomi » en référence à son odeur, ils sont ajouté dans le digesteur et donne beaucoup de gaz.

Néanmoins dans la station il n'y a pas de stockage possible du biogaz, celui-ci est directement envoyé à un autre endroit pour être traité. Ainsi lorsque nous y étions la centrale de traitement des gaz était en maintenance et le biogaz était donc brulé à la station d'épuration car il ne pouvait ni l'envoyer ni le stocker. Mais on nous a assurer que c'était leur prochain investissement.

A word also on other wastes that are also used to make biogas: waste from restaurants mainly oils and fats. Bring truck and stored in a part of the hangar affectionately called "Kräxet" understand "vomit" in reference to the smell, they are added to the digester, and gives a lot of gas.

However, in the station there is no possible storage of biogas, it is sent directly to another location for processing. So when we were there the gas treatment plant was under maintenance and biogas was then burned to the treatment plant because it could neither send nor the store. But Mr Lumley explain us that will be their next investment.

A la suite de cette visite nous partons vers Oslo, et oui nous quittons déjà la Suède. Nous nous sommes tout de même arrêté samedi dans un fjord en Suède à Strömstadt, pour une baignade où deux et contempler la valse des bateaux sur l'eau scintillante. Puis nous arnachons nos sacs et tendons le pouce dans le couchant. Et Turill s'arrête nous apprenant qu'elle vit à quelques kilomètres d'Oslo. Elle nous invite à rester chez elle, ce que nous nous empressons d'accepter.


Following this we go to Oslo, we already leave Sweden.We have stopped Saturday in a fjord in Strömstadt for a swim where two and contemplate the waltz of boats on the glittering water.Turilli stops, telling us that she lives a few kilometers from Oslo. >She invites us to stay at home, what we were happy to accept.

sur les routes suédoises

arret dans les fjords pour quelques baigandes samedi

ce n´est pas déjà les fjords norvégiens mais la rivière en contrebas de la maison dans laquelle on est invité

jeudi 22 juillet 2010

De l´hydrogene! Bien sur

enfant dans un parc a Malmö

Nous allons vous parler d´hydrogène et en particulier de bactéries qui produisent de l´hydrogène. Si vous connaissez un peu le sujet vous savez que c´est dans sa fabrication que réside la faiblesse de la solution hydrogène.
La combustion de l´hydrogène avec l´oxygène génère de l´eau. L´utilisation de l´hydrogène dans un pile à combustile génere le même produit de réaction: l´eau. Quoi de plus innofensif. Et c´est pourquoi on en entend de plus en plus parler. Et c´est le dihydrogène qui a le pouvoir calorifique le plus fort de tous les combustibles (essence, ethanol, bois, charbon...). Cela signifie qu´il y a plus d´énergie stockée dans un même volume de dihydrogène que d´essence. C´est donc un moyen très efficace de stocker et de transporter l´énergie.
L´hydrogène est partout sur terre. On compte deux atomes par molécules d´eau. Et on ne compte plus les molécules d´eau! On trouve de l´hydrogène dans toutes les chaînes carbonnées, essences, alcools... Parmis tous les atomes de notre corps 63% seraient des atomes d´hydrogènes. Pour vous enlevez vos derniers doutes, sachez que l´hydrogène est l´élément le plus présent dans l´univers et qu´il représentent 90% en nombre d´atomes et 70% en masse.
Today we speak about hydrogen and bacteria that produce hydrogen. If you know a little about you know that it is in its manufacture that is the weakness of the hydrogen solution.The combustion of hydrogen with oxygen produces water. The use of hydrogen in a cell combustile generates the same reaction product: water. What could be more innocuous. And that is why we hear more and more talk. And the hydrogen has the highest calorific value of all fuels (gasoline, ethanol, wood, coal ...). This means that there is more energy stored in the same volume of hydrogen as fuel. It is therefore a very effective means of storing and transporting energy.Hydrogen is everywhere on earth. There are two atoms by water molecules. And there are countless water molecules! We find hydrogen in carbonaceous all channels, essences, spirits ... Among all the atoms in our bodies are 63% hydrogen atoms. To remove your last doubts, know that hydrogen is the most present in the universe and that represent 90% by number of atoms and 70% by mass.
Incroyable alors qu´il soit si difficile à s´en procurer. Le dihydrogène n´est pas stable sous forme de gaz dans la nature. C´est pourquoi on le retrouve partout mais lié avec d´autres éléments: l´oxygène pour l´eau, le carbone pour l´essence par exemple...
L´idée est alors de trouver des moyens de le séparer de ces différents éléments. On peut donc arracher l´atome d´oxygène de l´eau par électrolyse. Et on peut arracher les atomes de carbone aux ressources fossiles (le craquage). Dans le premier cas il faut trouver une énergie électrique pour permettre la réaction. Cela est possible, comme nous l´avons déjà évoqué dans un article précédent, à partir de sources renouvelables. En effet, l´éolien, le solaire, étant intermittent il peut être judicieux de stocker l´énergie produite au moment ou nous en avons pas besoin sous forme d´hydrogène.
Mais il est aussi possible d´arracher les atomes de carbone aux ressources fossiles. C´est en grande partie comme cela qu´est actuellement produit l´hydrogène. Et cela n´a rien d´écologique. C´est très énergivore.
Mais nous avons découvert dans les laboratoires de microbiologie de l´Université de Lund en Suède un troisième ambitieux procédé. Ce pourrait être du 2 en 1. Mais en fait c´est plus séduisant que ca.
The hydrogen is not stable in gas form in nature. Therefore, it is found everywhere but linked with other elements: oxygen in water, carbon such as gasoline ... The idea is to find ways to separate these different elements. We can extract the oxygen atom of water by electrolysis. And it can rip the carbon atoms to fossil fuels. In the first case we must find a power to allow the reaction. This is possible, as we have already mentioned in a previous paper from renewable sources. Indeed, wind, solar being intermittent it may be wise to store the energy produced when we need not form hydrogen. But it is also possible to extract the carbon atoms to fossil fuels. It's much like what it currently produces hydrogen. And this has nothing green. It is very energy intensive. But we have discovered in the laboratories of Microbiology, University of Lund in Sweden, a third ambitious process.
Karin Willquist nous a présenté son élevage de bactéries répondant au doux nom de Caldicellulosiruptor saccharolyticus. Elles ont été découvertes en 1987 dans des sources thermales.
Ces bactéries se nourissent de matières organiques et rejettent de l´hydrogène. Plutôt génial. Pour ceux qui se posent la question, comme nous nous l´a sommes posés. Les déchêts, après traitement sont toujours utilisables pour le compost et pour fertiliser les sols. Si le processus parvient à être bien maîtrisé, les possibilités sont énormes.

Karin Willquist has presented his breeding of bacteria responding to the sweet name of Caldicellulosiruptor saccharolyticus. They were discovered in 1987 in Hot Springs. These bacteria feed on organic matter, releasing hydrogen. Rather brilliant. The waste, after treatment are still usable for compost and fertilizer.If the process manages to be mastered, the possibilities are enormous.

Ed Van Niel, chef du laboratoire, en train de discuter avec deux doctorants, Sudhanshu Pawar à gauche et Ahmad Zeidan au centre.
Ahmad Zeidan travaille a augmenter la production d´hydrogène en combinant plusieurs espèces de bactéries. En effet pour le moment la production d´hydrogène n´est pas suffisante pour permettre une application industrielle. De plus les matières organiques doivent être très dilluées pour pouvoir être assimilées par les bactéries. L´équipe menée par Ed Van Niel a bon espoir de parvenir à habituer leurs petites bêtes à cet environnement difficile auquel ils les confrontent. Karin Willquist est parvenue au cours de sa thèse à doubler la production de dihydrogène en trouvant une nouvelle espèce de bactérie. Ahmed Zeidam essaye des combinaisons d´espèces et parvient encore à ameliorer la production.
Ahmad Zeidan has worked to increase the production of hydrogen by combining several species of bacteria. Indeed for the moment the production of hydrogen is not sufficient for industrial application. In addition to organic matter must be very diluted to be assimilated by bacteria. The team led by Ed Van Niel was hopeful of reaching their small animals accustomed to this difficult environment in which they confront. Karin Willquist reached during his thesis to double the production of hydrogen by finding a new species of bacteria. Ahmed Zeidam trying combinations of cash and still manages to improve production.
Souhaitons leur bonne chance dans leur travail. En tout cas on ressent bien en rencontrant l´équipe que dans ce laboratoire, le travail est boosté par l´immensité de l´enjeu.
Avec toute ces histoires passionantes d´hydrogène on en oublirait presque de vous raconter le voyage. La découverte! Les aventures! Les montagnes enneigées! Les précipices sans fond! Les forêts épaissent et les chemins escarpés qui nous mènent à chaque nouvelle étape.
Après tant de péripéties nous cherchâmes asile chez Clara, étudiante francaise en stage à l´Université de Lund. Nous y croisames Leila, étudiante aussi mais en vacances comme les Danois.

Pour leur charité désintéressé nous leur offrîmes quelques images en avant première de l´interview et le visite des laboratoires de la matinée. En tout cas ca a l´air intéressant. Cela doit être dur de devoir attendre notre retour pour les voir?

Nous avons fini de vous taquiner et nous repartons vers de nouvelles contrées. Nous avons fait route vers Göteborg à plus de 250km de Lund. Nous n´avons jamais été autant au Nord. Mais quelque chose me dit que nous batterons ce record de quelque miliers de kilomètres.

Now we continue to the north, and next paper will speak about waste water...

nos compagnons de randonnée

Nous vous écrivons alors que nous patientons pour notre visite de demain. On va parler de station d´épuration. Vous vous demandez quel rapport?

Vous verrez bien!

lundi 19 juillet 2010

Copenhague a la Suède


vue depuis l'appartement où nous étions à Kobenhavn (Copenhague)

Nous sommes arrivés à Copenhague vendredi dans l'après-midi. Tout en visitant une partie de la ville on se demandait où l'on allait dormir... la solution nous vient grâce au couchsurfing que nous essayons pour la première fois. Sur internet de nombreuses personnes de tous pays proposent de vous accueillir gratuitement. Nous avons donc utilisé ce réseau et c'est Soren, qui nous accueilla, dans un quartier proche du centre et dans un appartement très aéré et confortable. Ainsi le lendemain nous avons pu aller visiter le reste de la ville mais aussi, spécialité des vagabonds, ces zones industrielles. Comme attirés par elles, nous ne pouvons quitter une ville sans en avoir parcourus les zones les plus désertées et abandonnées. Coquillages et crustacés. Abandonnées, pas vraiment, une usine, en particulier attira notre attention. Une centrale au gaz de production d'électricité, car si le Danemark essaye de développer au maximum les énergies renouvelables, les énergies fossiles sont toujours une part de l'équation énergétique.
Nous avons vu aussi Christiania, une ville dans la ville, ou tout est permis sauf de prendre des photos, donc pas d'illustrations. Cet endroit nous a rappelé les squats de Berlin mais en plus concentré, on y dénombre plus de mille habitants et leur propre monnaie. Mais cette communauté fondée en 1971 ne plait guère au Premier ministre libéral-conservateur, leur statut a part s'effrite (la ville a perdu son statut spécial de communauté alternative) et d'autres endroits similaires de la ville ont été détruits.

We arrive in Copenhagen friday in the afternoon. We begin to visit the city and wonder where we gonna sleep. For the first time of our journey (but not the last) we have try couchsurfing, and we have find a really nice place and Soren, the guy who host us was also nice. So the next day we continue to visit the city. One part, Christiania is famous because is a city into the city, even if it have lost its special statuts of "alternative city". Everything is allowed except to take pictures...


Ici aussi les vélos ont belle place, et les cyclistes de belles pistes et de beaux jours devant leurs roues.
Copenhagen have a lot of cycle road and on this sunny day they are quite crowded.

Samedi nous quittons la capitale danoise, pour passer en Suède, un pont uni les deux pays, beau symbole. A l'arrière de la voiture de deux Koweitiens ayant manqué leur vol nous passons la frontière, mais déjà des similitudes à commencer par la langue "tak" veut dire merci, en danois et en suédois. Mais des différences aussi, en Suède la moitié de l'énergie vient du nucléaire, au Danemark pas une centrale n'utilise l'atome pour produire de l'électricité.

Sathurday we leave Copenhagen to go in Sweden. A long bridge between the two countries links them. On the back of the car of two Koweitiens who miss their flight we cross the border.

le pont rejoignant les deux pays

Nous visitons la ville de Malmö, sacs arnachés sur le dos, vent dans les cheveux. Le soleil rejoint l'horizon, il est temps de trouver un endroit où s'arrêter. Je vous laisse deviner. Vous savez cet endroit que nous cherissons tant dans les villes, cet endroit déshumanisé... la bonne zone industrielle, idéale pour passer la nuit, elle s'étend à l'infini à l'échelle d'un vagabond, entre l'autoroute et l'incinérateur nous laissons nos corps s'assoupir.

We visit the city of Malmö, bag on the back, wind in the hairs. We have a pretty place in the middle of a industrial area, perfect hobos spot!

Lundi nous avons rendez-vous avec un architecte, Tor Fossum, qui travaille pour la mairie de Malmö pour parler de cet "éco-quartier" Bo01 ou plutôt quartier durable.

Monday we have an meeting with Tor Fossum who works for the city of Malmö and we will speak about the "sustainable neighborhood" Bo01.


Un mot sur le quartier en lui-même : c'était une zone industrielle (on y revient toujours!) une partie du port où différentes industries y étaient implantées. Le sol y était contaminé par divers agents. Il a été depuis décontaminé avant d'y construire ce nouveau quartier, qui est une démonstration, où différents projets et idées sont développés et le but est de comprendre et promouvoir ce qui fonctionne et réfléchir et revoir ce qui ne fonctionne pas.

The area is typical of urban redundant industrial land with contamination and affected environment. The exhibition had two main objectives: develop self-sufficient housing units in terms of energy and greatly diminish the GES emissions. The aim was to create a debate around how we live today and how we will live in the future.


Pourquoi parle-t-on d'éco-quartier? Tout d'abord l'énergie est locale et 100% renouvelable: panneaux photovoltaïques, éoliennes, géothermie, production de biogaz à partir des déchets.
Ensuite les rues sont faites pour privilégiées les piétons et les cyclistes et il y a seulement 0,7 place de parking par logement. Mais ce point est à nuancer, Tor Fossum nous explique que la quantité de voitures est plus importante que prévu. "il est plus facile de modifier les rues que de changer les habitudes" nous confit il.

100% of renewable energy, by using large proportion of the heating needs are covered though an underground aquifer which serves a heat storage for the winter months as well as use of sea water, complemented with solar collectors. The electricity is generated by a wind power plant and, to some minor extent, photovoltaic cells, production of biogas from the wastes.
Also the district planned to minimize future transport needs and car dependency, creation of a footpath and a cycleway network. One of the learn is that there are more cars than expected. "It 's more easy to change the road than the people habits" he says.


Les bâtiments, d'un genre tous différents ont aussi été conçus à partir de matériaux réutilisables (pas ou peu de composites) et avec une isolation de qualité.

Building materials should be reusable when the buildings are demolished.
Ce quartier de front de mer est passé de "la zone industrielle" à l'endroit vivant de la ville avec ses cafés, ses baigneurs et son port de plaisance

Une parenthèse sur les habitudes que nous avions omis de mentionner, que ce soit en Allemagne, en Hollande, au Danemark et encore ici en Suède : la consigne des bouteilles . Dans chaque supermarché, vous pouvez déposer vos bouteilles en plastique ou canettes. Elles sont presque toutes consignées. Un gain énorme en quantité de déchet pour effort minime.

Sinon il y a aussi certaines autres petites choses sur le Danemark qui nous ont surpris mais qui n'ont pas trop de rapport avec notre contenu alors nous vous les donnons en bloc pour vous en faire profiter: les voitures sont taxées a 180% (une voiture de 10 000 € est facturée 28 000). Le SMIG se situe entre 1500 et 2000 €. Les étudiants reçoivent 700 euro par mois pour leur études et peuvent obtenir un prêt auprès de l'état si cela ne suffit pas. Les Danois se disent un peuple réservé et froid. Nous ferions plutôt la description inverse. Nous avons eu peu de mal à faire des rencontres et nous avons toujours senti dans nos interlocuteurs le plaisir de l´échange.
Et puisque c'est les vacances et que la destination favorite des Danois est sans doute la France. J'espère que vous réserverez à ceux que vous croiserez un aussi bon accueil que celui qu'ils nous ont donné.

Sur ce nous allons vous laisser. Et la prochaine fois nous parlerons de bactéries. Vous vous demandez quel rapport?
Vous verrez bien!

mercredi 14 juillet 2010

Ecosysteme industriel

bel orage qui s'est abattu sur la tente

Nous avons quitter l'île pour rejoindre le continent, à Kalundborg, grand port industriel du Danemark. Ce qui le différencie des autres c'est les échanges qui existent entre les différentes industries et la commune. Pour en apprendre plus sur le sujet nous avons rencontré Jane Hansen qui dirige le Industrial Symbiosis Institute.

We left the island of Samsø to join the mainland in the city of Kalundborg, large industrial harbour of Danmark. The specificity of this one is in the relation and the exchange between several industrials. We met Jane Hansen to know more about it.

L´idée de base de l´écosystème industriel est que les déchets d´une industrie servent de ressources pour une autre.

Plusieurs industriels (7) sont impliqués, voici les principaux: une usine de production d'électricité au charbon Asnaevaerket (la plus grande au Danemark), la raffinerie Statoil (la plus grande au Danemark),Gyproc une fabrique de placo-platre, une usine pharmaceutique et la ville de Kalundborg on réfléchit ensemble au moyen d'économiser des ressources.
Trois axes sont développés: optimiser l'utilisation de l'eau, économiser l'énergie et réutiliser les déchets.
Ainsi la chaleur résiduelle produite par la centrale de charbon est distribuée par 3 pipelines, deux pour le réseau de chauffage central de la ville et un autre pour la vapeur qui est utilisé par la raffinerie. La centrale à charbon est la plus grande du Danemark. On y produit de l´électricité. La combustion du charbon chauffe de l´eau qui une fois sous forme vapeur passe dans une turbine. Une génératrice peut alors tirer du courant du mouvement crée par la turbine. En sortie de cycle il reste de la vapeur d´eau. C´est la fumée blanche que l´on peut voir s´échapper des hautes cheminées de toutes les centrales électriques.
De plus l'eau de refroidissement de la raffinerie est ensuite utilisée par la centrale de charbon, elle aussi pour refroidir, au lieu d'être rejetée directement. Car même si elle est un peu chaude elle est toujours utilisable.

Seven industrials are included in this project: DONG Energy Asnæs Power Station, the plasterboard factory Gyproc A/S, the pharmaceutical plant Novo Nordisk A/S, the enzyme producer Novozymes A/S, the oil refinery Statoil A/S, RGS 90 A/S as well as the waste company Kara/Noveren I/S and Kalundborg Municipality - exploit each other's residual or by-products on a commercial basis. The aim is to save water, save power ( the heat ) and reuse the waste. One of the main process is to re-use the cooling water from the refinerie (which needs a lot among of water) in the cooling system of the power station (which also need water even a lit bit warm). Other process is to use the hot water and the steam form the power station for the heating sytem of the house of Kalundborg. Precious gain of energy. The steam is used by the plasterboard factory, so it saves power also.

Jane Hansen de l´Industrial Symbiosis Institute a interrompu ses vacances pour nous rencontrer! Merci à elle.

Jane nous explique que l´expérience a débuté depuis les années soixante. Si le concept est née ici c´est parce que Kalundborg est une petite ville, la communication entre les industriels en a été facilité. Il ne faut pas idéaliser ce qui a pris forme ici. La principale motivation a été en premier lieu la rentabilité économique dans un contexte de crise énergétique. Cependant il est incontestable que ces échanges entre industrie s´est révélé être un atout pour l´environnement avec moins de rejets et une dépense énergétique minimisée. Et l´exemple de Kalundborg a fait des petits. A l´institut on ne compte plus les villes chinoises qui développent leur parc industriel sur ce modele, aux Etats-Unis, en Inde et en Angleterre on pousse le concept pour tendre vers un véritable écosystème. Evidemment à Kalundborg deux des principaux acteurs sont des producteurs d´énergies fossiles, mais l´idée d´un écosystème industriel avec les sources que nous choisirons pour le future semble être du bon sens à partir du moment où nous prenons conscience que notre stock de ressources est limité.

la raffinerie

les canalisations d'eau chaude et de vapeur

La raffinerie. C´est de là d´où viennent tous ces mystérieux camions qui ravitaillent nos voitures.

la centrale au charbon

Après avoir vu la zone industrielle nous avons mis le cap vers Copenhague (Kobenhavn) et fait une pause à Rolskilde, Ville charmante située à trente kilomètres de la capitale. Copenhague, notre dernière étape au Danemark. Nous aurions aimé qu´il y en ait d´autres car il y a vraiment beaucoup de choses qui se passent ici. Mais nous sommes au mois de juillet, et chose inadmissible, tout le monde est en vacances.

Then we have left Kalundborg for the city of Roskilde, 30kilometers from Kobenhavn. Unfortunetly it´s vacation time and few people are available to meet us, so we won´t be able to visit the university of Roskilde which work on many interesting projects.

Roskilde


A bientot au Danemark ou ailleurs...

mardi 13 juillet 2010

l´ile qui produit sa propre énergie

Nous avons passé ces trois derniers jours sur une île magnifique au Danemark. Nous vous proposons de découvrir cette terre viking ainsi que ses succulentes fraises, son système de chaleur de l'île, ses parcs éoliens et « to finish » une interview avec le prix Nobel de l'Environnement Soren Hermansen.
Malgré ses quelques touristes, l'île de Samsø a quelques atouts à faire valoir. L'île est autonome en énergie et neutre en émission de CO2. Entendez par là qu'elle produit sur l'année plus d'énergie qu'elle n'en consomme et cela en grande partie avec des sources renouvelables, 70% pour la chaleur, 100% pour l'électricité. L'île produit même plus d'électricité qu'elle n'en consomme, de quoi compenser l'équivalent en énergie des transport et des ferrys qui la relient au continent. Les transports restent traditionnels, c'est-à-dire fossiles. Enfin il y avait là matière à enquêter sur la situation énergétique de l'île. Avec son électricité à 100% de provenance éolienne, l'île peut-elle être considéré comme autonome et neutre en carbone puisqu'elle doit être relier au réseau nationale en raison de l'intermittence de la ressource? Qu'elle sont les nouveaux projets sur le chemin d'une énergie vraiment propre?
Pour toutes ces raison nous avons visiter les centre de production d'énergie de l'île et rencontré Soren Hermansen dans son Académie de l'Énergie (Energiakademi) situé sur l'île et qui a reçu le prix Nobel de l'Environnement pour ses travaux ainsi que de nombreuses autres distinctions. Mais avant de tout vous dire, nous allons d'abord planter le décor.

We spend tree days on the beautiful island of Samsø. Beautiful and interesting. Actually the island produce its own energy, almost all by renewable energy... That's look pretty impressing, we wanted to have a look on it and ask few questions: the windmills are they enough to deliver electricity for all the year? What are the next project for the island? Can we develop this concept anywhere else?

Nous vous avions quitter alors que nous sortions des laboratoires de l'université Aalborg au Nord du Pays. Nous avons rejoins la côte Est pour prendre le bâteau à Hov (ville qui ne se prononce d'ailleurs pas du tout comme ça en Danois).

Arrivé sur place une heure et demi avant le départ de notre ferry. Nous avons du durement patienter les pied dans l'eau. Pas facile.

Nous sommes en route vers notre nouvelle curiosité énergétique. L'île de Samsø compte 4000 habitant l'hiver, et 10000 l'été. La situation géographique particulière que constitue une île doit y être pour beaucoup dans les efforts que font les habitants pour préserver leur environnement. Le Danemark est un pays qui a beaucoup misé sur les parcs éoliens offshore. 25% de l'électricité vient du vent au Danemark. Les habitants de Samsø ont su profiter de ces deux caractéristiques. L'île est très propre et à ce que nous avons pu en juger pendant nos quelques jours de présence, les habitants ont à cœur de préserver ce cadre.


Notre première visite à été le centre de production de chaleur, utilisé pour le chauffage des villes avoisinantes. Cette centrale utilise à la fois le solaire et la biomasse. Ainsi selon la saison on utilise plus l'un ou plus l'autre.

Our first visit have been the heat system which produce the heat for the neighborhood. This heatplant use solar and biomass to be efficient during all the season.


Puis nous avons été au sud de l'île pour voir de la côte le parc offshore éolien, c'est le projet le plus couteux qui a été mené sur l'île. Ambitieux projet de 10 éoliennes pour une capacité totale de 23MW.

We have been to the south of the island to see from the shore the offshore windmills, bigger than the conventional one, which have a totale capacity of 23MW.


Lundi nous avons rencontré Soren Hermansen pour lui posé quelques questions. Habitué à recevoir les médias il nous expliqua posément que le but n'était pas de se couper du continent en étant autonome. D'autant plus qu'ils vendent au réseau l'électricité produite en excès et que les peu de jours (1 ou 2 selon lui) par an où l'île ne produit pas assez d'énergie elle en importe. S. Hermansen nous explique aussi le rôle de « l'Akademi » est de monter des projets en dialoguant à la fois avec les riverains et les investisseurs (qui ne sont pas que des grandes sociétés mais aussi des particuliers). L'agence conseille aussi les particuliers pour optimiser l'isolation de leurs maisons. S. Hermansen nous parle aussi des différents projets encore à mettre en œuvre: collecter les matières organiques pour en extraire le méthane et ainsi fournir du carburant pour les ferrys. Mais aussi développer les transports électriques afin d'utiliser uniquement des ressources renouvelables.

Monday we met Soren Hermansen, director of the Energy Akademy of Samsø. He had the Environment Nobel Price for his work on the island. He explain us how the island can be CO2 neutral and produce energy for all the island. Actually the even produce more energy than they need so they sell it to the mainland. Fews days per year they need to import electricity but most of the time they are self efficient. The Akademy help the people who like to change their house insulation. S. Hermansen want, for the next year, to develop electric car and a system to collect the methane from the organic waste which could be use in the ferrys.

L'île est un bon moyen de développer des énergies propres pour un territoire délimité, mais pour autant ce genre d'initiative peu fonctionner à l'échelle d'une commune, d'une ville, d'une région s'il y a une volonté commune d'agir et de réfléchir ensemble à la meilleure solution énergétique. Là encore il semble que travailler au niveau local facilite le dynamisme et l'implication d'un plus grand nombre.

l´EnergiAkademi

As you have seen it is the first, but not the last, post in english. We met more and more people on the way who like to follow our project and who obviously dont speak french.

On commence a ecrire en anglais pour partager notre voyage avec le plus grand nombre, notamment ceux que l´on rencontre sur la route. Si certains amis de la langue de Shakespeare veulent améliorer le contenu manifestez vous.