lundi 27 septembre 2010

Vers l'Ouest

Nous vous ecrivions la derniere fois encore plein de sueur, de suie, de sel et de sable... aujourd'hui nous sommes frais et seul le sable et le sel couvre nos peaux tannes par le soleil. L' ete semble jouer les prolongations dans le sud de l' Ukraine. Nous longeons la mer noire en rattrapant le gaz et le charbon aux differents ports, qui eux la traversent et ne la longent pas.

Nous sommes comme des marins sans embarcations, a tourner autour des ports, aujourd'hui dans celui d'Odessa et bientot dans celui de Constanta en Roumanie, port de premiere importance, nous vous en reparlerons.

l'Ukraine a eu raison de nos tignaces

En attendant on decouvre encore et toujours l'Ukraine qui n'en finit pas de nous seduire! Fruits gorges de soleil, mini-bus de ville, bord de route et ses vendeurs ambulants. Nous goutons ce pays, melon jaune, nectarines, figues, tomates noires, patisseries salees et bourrees de gras, rien ne nous echappe...

sorte de Samoussa a la viande, le repas des champions

Ah si l'alcool peut etre... ce n'est peut etre pas plus mal quand on voit le resultat d'une consommation abusive au soleil : nous tendions le pouce lorsqu'un etrange personnage apparu au loin sur la route, muni d'une pelle et habille uniquement d'un calecon et un t-shirt il s'approche vers nous en titubant. Nous finissons par le comprendre, assez facile malgre ses baffouillements poustillonant l'alcool, il repete incessamment "5 dollars, 5 dollars"... on lui fait comprendre qu'on ne lui donnera rien, il hesite, nous aussi a la vue de sa pelle... mais repart comme il est venu.

Arnaud le temeraire a la rencontre de la faune locale


A bientot et d'ici la nous devrions etre en Roumanie!

mercredi 22 septembre 2010

De l'Ukraine au charbon

Les Ukrainniens les plus agés ont connu une famine, une guerre mondiale, le régime soviétique, son ecroulement, l'indépendance, une révolution et l'explosion d'une centrale nucléaire sur leur sol.

C'est pourtant un pays qui nous charme. Il y coexiste le mode de vie de nos grands parents et le mode de vie moderne avec les nouvelles générations, pour ce que nous y en avons déjà vu.

Vous l'aurez compris, nous sommes passés en Ukraine. Nous avons passé outre les difficultés de communication en Russie pour tenter notre chance en Ukraine, bien nous en a pris. Dès nos premiers jours dans ce pays, nous sommes partis sur la piste du charbon. De la visite d'une mine dans la région de Dombas, au port de Berdiansk, d'ou le charbon prend le large.

monument en souvenir de la bataille de Koursk, sur la route de l'Ukraine

Nous avons quitter Moscou le 16 septembre au petit matin. Nous profitions que le couple qui nous y hébergeait partait par un heureux hasard pour l'Ukraine. Ce fut une journée et demi de route, plus de 800km parcourus. Le soir du 16 nous campions avec nos companions d'un jour du coté Ukrainien de la frontiere. Le lendemain vers midi nous nous lancions deux dans la direction de la région de Dombas. Celle-ci, une des plus pauvre d'Ukraine, abrite une quantitité impressionante de mines de charbon. Nous nous y rendons dans l'optique d'en apprendre un peu plus sur cette filière, de rencontrer les hommes qui vivent le charbon chaque jour.

Nous sommes à bord d'une Skoda, au volant un Russe, direction Donetsk, vitesse : beaucoup trop rapide pour ces routes à trous. Après plus d'une centaine de kilomères s'est amusé qu'il nous arrète, quand nous lui demandons, au milieux de nulle part, enfin pas tout fait. Il nous arrète au pied d'une mine de charbon. Nous avancons d'un pas, presque décidé. Nous nous présentons la barrière bien gardée.

Nous essayons de nous faire comprendre avec nos quelques mots de Russe auprès d'un garde qui ne connait que l'Ukrainien. Celui-ci n'a pas l'air de vouloir faire preuve de beaucoup de patience. Nous sentons venir un premier échec.

Un second garde sort, celui-ci sourit. C'est sans doute la première fois que se présente ici deux personnes écrasés sous de gros sacs, ne parlant pas le russe, expliquant par des gestes, un peu maladroits, qu'ils désirent entrer dans la mine et prendre des photos. Amusé et sans doute content de sortir de sa cabine quelques instants il nous prend sous son aile. Waou !

Nous le suivons, passons devant un second poste de garde, nous nous réjouissons que notre guide se charge d'expliquer ses collègues que ces ''droles de touristes' veulent aller faire un tour l'intérieur pour prendre des photos'', ou quelques choses du genre. Toutefois la situation semblait les amuser aussi.

Si nous ne sommes pas déscendu dans les profondeurs de cette mine, plus de 700 mètres, nous avons pu palper de près les installations à l'extèrieur. Ces visages noires qui remontent des ténébres des veines charbonneuses, ces cables et ces poulies rouillées qui descendent et remontent les hommes et le matériel, les wagons et les poutres pour les charpentiers, ces femmes qui au dehors faconnent autour d'une petite scierie ces poutres qui protégeront les hommes en dessous d'elles.

En France, on peut visiter dans le Nord des anciennes mines, elles rendent bien compte de ce qu'est le travail du charbon. Mais elles sont trompeuses, on pourrait croire que ce travail et que la filière du charbon appartient au passé. Mais le charbon est une énergie encore largement utilisée aujourd'hui et pas seulement en Chine, en Russie, ou comme ici en Ukraine. Dans nos pays occidentaux aussi, nous vous en avons vu, au Danemark et à Helsinki en Finlande. Les réserves de charbon dans le monde sont d'ailleurs bien plus conséquentes que celles de pétrole. Et de la manière dont le monde fonctionne, le charbon n'appartient pour l'heure pas seulement au passè, et c'est sans doute malheureux, le futur sur la voie qui est suivie ici ne ressemblera pas seulement, aux pales de résines blanche qui tournent au vent, ni à ces plaques bleutées qui s'offrent au soleil, mais aussi à ces gueules noires qui visitent les profondeurs et qui construisent des montagnes.

Dans notre mine de Dombas, rien ne rend mieux compte de l'immensite des réseaux sous-terrains, dans lesquels les hommes fourmillent pour arracher au sol l'or noir, que la montagne artificelle qui la borde. Notre guide nous y a accompagné. De là haut nous pouvions observer les nombreuses autres montagnes qui apparaissent à l'horizon.

Nous sommes redescendu plus au Sud et avons gagné les bord de la mer noire. Arrivés à Berdiansk nous avons découvert l'un des points de chute des trains que nous avons pu apercevoir sur la route. Ces trains interminables pour la plupart échouent dans des ports, leur cargaison part vers d'autres horizons. C'est sur ces bords de mer noire ou nous assistons, un peu perplexe, au départ de la roche noire, extraite si loin de chez nous, elle conditione pourtant la stabilité des approvisionnement en énergie, et des réseaux électrique d'un monde, qui est le notre.

Nous avons atteint la Mer Noire. Nous sommes mis septembre, durant le mois qui s'écoulera nous ne feront que la contournée. Nous froletons la Moldavie, Nous traverserons la Roumanie, la Bulgarie. Et vers mi-octobre ce périple débouchera sur Istambul. Nous franchirons la porte du Moyen-Orient, nous aurons alors un mois et demi pour le traverser, du Liban à l'Arabie Saoudite, du pétrole à la géopolitique, il n'y aura qu'un pas.

Pour l'heure nous avons fait route vers la Crimée, région du Sud du pays. Bordée au Sud, à l'Est et à l'Ouest par la mer Noire, la Crimée est la région touristique d'Ukraine avec ses 280 jours d'ensoleillement par an. Et s'est vrai que c'est agréable! La Crimée abrite aussi la ville de Yalta, connu pour la célébre conference de Yalta ou les vainqueurs de la seconde guerre mondiale se divisaient le monde. Mais la région est surtout au centre d'un échéquier géopolitique mélant gaz, approvisionnement de l'Europe et intéret Russe. Sur la route nous voyons par endroit émerger des pipelines, des symboles qui rappellent à nos yeux grands ouverts pourquoi nous sommes sur la route...

Pardon pour cette article un peu long, les connexions internet se font plus rares. Pardon pour les erreurs d'accents, nous nous plions au clavier local.

A bientot!

mardi 14 septembre 2010

DE ST PETERSBOURG A MOSCOU


Nous avons gagné la capitale Russe après 10 heures de trains. Nous avons eu un premier aperçu de la campagne russe, nous aurons, si tout va bien, le loisir de la parcourir plus longuement sur la route de l'Ukraine.

La cathédrale de Moscou

Nous nous excusons, mais pour cette fois nous n'avons pas de visites énergétiques majeures à vous exposer. Il s'avère difficile d'organiser ces visites depuis que nous sommes arrivés en Russie. La barrière de la langue rend l'information difficile à trouver et le peu de rendez-vous que nous arrivons à organiser ont pour le moment été annulés presque au dernier moment. Dans un pays où l'énergie est plus que partout ailleurs, hautement stratégique, on peut comprendre peut-être une certaine méfiance de la part des personnes que nous sollicitons.
Nous en apprenons toutefois beaucoup sur l'énergie dans l'histoire, la géopolitique, grâce aux gens que nous rencontrons. Et comme le hasard fait bien les choses nous avons été accueillis en Couchsurfing, dans le centre de Moscou, au sein d'une famille dont les origines proviennent d'Azerbaïdjan. L'arrière grand-père venu directement d'Azerbaïdjan était une élite dans l'Union soviétique et a été fusillé sous Staline. La mère de famille travaillait à l'ambassade d'Azerbaïdjan à Moscou, nous avons eu des discussions intéressantes sur les conflits entre Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie qui tournent autour des riches réserves en énergie fossile de grande qualité dans ces pays.


Dans la ville à part les yeux des personnes âgées, dans lesquelles on essaye de deviner la vie à l'époque communiste, on imagine difficilement comment cette ville concentrique (la ville est entourée de quatre cercles, quatre « périphériques»), grouillantes de voitures hors de prix, était autrefois.
Certes il reste les monuments, la place rouge, le métro, semblable à un palais par endroit.

Asrafit et Anastasia dans le metro moscovite

Station de metro

Pour mieux se rendre compte nous allons, accompagné de Asrafit, le fils de notre diplomate et Anastasia, sa femme, dans le cimetière où certaines personnalités reposent. Tous ces bustes et statues créent une impression étrange, comme s'ils étaient là figés à discuter pour l'éternité. Pas un sourire sur ces regards de plomb, de l'aplomb et de la dureté dans les visages. Chaque génération essayant d'avoir un tombeau plus imposant, plus improbable.



Pour vous parler un peu de la vie à Moscou, la ville semble très vivante et hormis l'architecture des monuments (et la langue bien sûre) vous ne vous y sentiriez pas désorientés. Comme on nous l'explique, il existe plusieurs Russie.


On voit le rôle primordial que joue l'énergie et les conflits qu'elle peut générer. La Russie l'a bien compris et voit d'un mauvais œil ces pays qui faisaient partis de l'URSS et qui possèdent aussi des ressources naturelles qui ont déclarés ou réclament leur indépendance mais qui à l'instar de l'Ukraine reste dépendant du gaz Russe.


Nous repartirons sans doute plus fort de notre expérience dans ce pays et nous tentons une dernière visite dans la campagne, un écovillage. Ici aussi ce ne va pas être simple, nous espérons pouvoir nous rendre dans ce lieu qui semble fertile aux innovations alternatives.
Quoi qu'il en soit dans notre prochain article nous serons sans doute toujours dans ce grand pays, sur la route de l'Ukraine, un pays qui a aussi beaucoup à nous apprendre sur le monde de l'énergie que nous arpentons depuis 3 mois aujourd'hui!

Saint Petersbourg

samedi 4 septembre 2010

D'un serveur informatique caché sous une cathédrale orthodoxe, au passage de la frontière Russe. Des Vagabonds de l'énergie, aux Vaga BOND!

Notre mission était d'enquêter sur les secrets énergétiques de la capitale Finlandaise.

Après avoir réussi à nous infiltré dans la très sécurisée centrale de charbon d'Helsinki, comme vous avez pu le lire dans notre dernier rapport, nous sommes parvenus à rentrer en contact une discidente énergétique appartenant à la mystèrieuse organisation plus connue sous le nom « Greenpeace ». Pour ne point attirer les soupçons nous avons du prendre toutes les précautions.


Tout d'abord le dénommé Timo dont il avait été fait allusion la dernière fois nous a amené dans notre planque. Mélanger au milieu de tous les étudiants qui habitaient là, nous passions inaperçu. C'est ici que nous avons fait la rencontre de Tytti. Cette autochone devait se révêler être un appui très utile pour la suite de nos tribulations.

Tytti

C'est lundi, en fin de matinée, que les choses sérieuses ont débutés. Voici la retranscription, dans les termes précis, de ce qui s'est passé ce jour-ci :

After visiting the coal powerplant and meeting Maria Nuutinen from Greenpeace we continue to meet people in Helsinki, Tytti was one of them, really nice and helpful. We also meet Peter Lund from the University of Technology to speak about smart grid and how to introduce renewables energies in the grid. As we know one of the most criticized point about windmills or solar panels is their intermittence, they dont produce energy in a steady way. The answer to that issue should be to build smart grid. These intelligent networks where energy demand and supply are regulated so as to smooth production, avoid peak.

Nous avions rendez-vous avec Peter LUND à l'Université de technologie lundi matin vers 11h au 6 de la rue Aalto à la « School of Science and Technology ». Ce fut en vérité une interview très intéressante! Ce chercheur travaille sur les moyens d'intégrer les nouvelles technologies sur le marché de l'énergie et de palier à l'intermittence de ces énergies.
Nous avons parler de "Smart Grid", ces réseaux intelligents où demande et offre d'énergie sont régulées de manière à lisser la production, éviter les pics.

Peter LUND, Aalto University

If the production of clean energy is often intermittent, our consumption is too. It is possible to imagine a network able to communicate with devices connected to control their operation when power is available. It is possible to arrange priority between different homes, without households notice. It is also possible to change certain habits, do their laundry when it's windy, if it is powered by a windmill ...
What we have discussed is the fact that the massive integration of renewable and clean energy can be done by an adaptation of a power distribution network.
Currently the networks are centralized and go from one pole of production to a myriad consumption points. With renewable energy production is scattered over the territory and therefore through the network. This is not the same configuration. And with an intelligent network must provide the nerve centers able to optimize and to communicate points of production and consumption points.
We realized that the energy transition should go through the technological development of clean and renewable sources but also by the distribution of energy.
This depends on the infrastructure of the country but in France and Finland for instance, saturation by renewable energy would appear around 20% due to the current network configuration. In Denmark it would be rather 30%. Anyway to move towards a new energy era networks must be rethought and rebuilt.

Si la production d'énergie propre est souvent intermittente, notre consommation l'est aussi. Il est possible d'imaginer un réseau capable de communiquer avec les appareils liés à nos différentes activités pour commander leur fonctionnement au moment où l'énergie est disponible. Il est possible d'organiser des tours de rôle entre les différents foyers sans que les ménages s'en aperçoivent. Il est aussi possible de changer certaines habitudes, faire les machines à laver quand il y a du vent si on est alimenté par une éolienne...
Ce dont nous avons beaucoup discuté est le fait que l'intégration massive d'énergie propre et renouvelable ne pourra se faire que par une adaptation profonde du réseau de distribution d'énergie.
Actuellement les réseaux sont centralisés et vont d'un pôle de production vers une myriades de points de consommation. Avec les énergies renouvelables la production est parsemée sur le territoire et donc à travers le réseau. Ce n'est donc pas la même configuration. Et avec un réseau intelligent il faut prévoir des centres nerveux capables d'optimiser et de faire communiquer les points de production et les points de consommation.
Nous avons pris conscience que la transition énergétique devait passer par le développement technologique des sources renouvelables et propres mais aussi par le réseau de distribution d'énergie.
Cela dépend de l'infrastructure des pays mais en France comme en Finlande la saturation en énergie renouvelable serait autour de 20% du fait de la configuration du réseau actuel. Au Danemark ce serait plutôt 30%. Quoi qu'il en soit pour aller vers une nouvelle ère énergétique les réseaux doivent être repensés et reconstruit.

Le Lundi soir, nous décidons de changer d'appartement. Nous pensions nous être un peu trop exposé. Il fallait brouiller les pistes. Nous faisons appel à une organisation secrète dont nous avons déjà parlé, le « Couchsurfing »! Le nom de notre contact est Saana, étudiante en psychologie. Le lendemain Saana accueil des Italiens, nous changeont donc encore de maison. Nous nous rendons chez Essi. Nous y resterons 3 nuits.

C'est là que nos péripéties énergétiques nous amènent au terme de notre mission dans cette ville. Nous sommes mercredi, il est 18h. Sur notre droite se trouve un petit marché, bien ranger près du port. Sur notre gauche nous pouvons aperçevoir au loin, la centrale à charbon, où avait débuté notre histoire à Helsinki. Et elle devrait se finir ici. Face à nous, majestueusement et bien appuyée sur son rocher de granit, se dresse la cathédrale orthodoxe de la capitale Finlandaise (Upsenkin Katedraali).

Upsenkin Katedraali, Helsinki

En contrebas du rocher, un homme attend. Juha Sipilä, employé de Helsingin Energia, nous attend. Le temps est comme suspendu, nous sommes là, il est là, nous sommes face à la cathédrale. Que nous réserve cette mystérieuse rencontre. Le coeur empli de dévotion nous avençons doucement mais surement. Il convient d'avancer lentement pour parer toutes éventualités...

Juha Sipilä nous acceuille chaleureusement. C'est là qu'il déploie les plans de l'installation qu'il voulait nous montrer. Elle se situe dans des souterrains sous la cathédrale ! Il s'agit de serveurs informatiques. Ainsi la ville d'Helsinki a décidé de récupérer la chaleur de ses serveurs informatiques et ceux-cis sont situés sous la cathédrale.

Nous pénétrons alors dans les souterrains en suivant Juha Sipilä par une entrée qui doit rester secrète ! Que de mystère...

Juha Sipilä, sous la cathédrale d'Helsinki

Then we met Juha Sipila from Helsinki Energy about a even more interesting project.
What is interesting is to diversify sources of energy supply. Have a closer look on the heat energy which is highly present and is a waste for many activities in the industry but not only. All systems which need to be cooled produce heat as waste such as computer servers. The city of Helsinki has a good network of urban heat, so it is easy to connect new sources such as this one. The computer servers are large consumers of energy. Google for its account only consume the equivalent of two nuclear power plants. But if the waste heat were recovered, the energy balance of servers would be much better. The economic assessment also is better. Why spend money on cooling when the heat can be sold. The only constraint is that there must be a heat network to distribute that energy.

Again networks play a vital role in creating a new energy equation. On the other hand it appears that recover waste heat from our industrial processes to provide most of our heating needs. This would require much less electricity or fossil fuels for heating. Improving district heating is an important point for improving our energy efficiency.

Au delà de cette situation insolite. Ce qui est interessant est de diversifier les sources d'approvisionnement en énergie. Lorsqu'on y regarde de plus près la chaleur est une énergie très présente et c'est un déchêt pour de nombreuses activités dans l'industries mais pas seulement. Tout les systèmes devant être refroidis produisent de la chaleur sous forme de déchet comme ces serveurs informatiques. La ville d'Helsinki posséde un bon réseau de chaleur urbain, il est donc facile d'y raccordé de nouvelles sources comme celle-ci. Les serveurs informatiques sont de gros consommateurs d'énergie. Google pour son seul compte consommerait l'équivalent de deux centrales nucléaires. Mais si la chaleur résiduelle était récupérée, le bilan énergétique des serveurs serait bien meilleur. Le bilan économique aussi d'ailleurs serait meilleur. Cela coûte a un coût de refroidir, alors que la chaleur peut se vendre. La seule contrainte est qu'il doit y avoir un réseau de chaleur permettant de distribuer cette énergie.

Encore une fois les réseaux jouent un rôle primordial dans l'instauration d'une nouvelle équation énergétique. D'autre part il apparaît que récupérer la chaleur résiduelle issue de nos processus industriels permetterait de fournir la majorité de nos besoin en chaleur. Ce serait autant de besoin en moins en électricité ou énergie fossile pour se chauffer. Améliorer les réseaux de chaleur est un point important pour améliorer notre efficacité énergétique.

Notre mission à Helsinki touchait alors à sa fin. Nous avons visité l'installation et pu prendre les clichés que voici. Nous éspérons qu'ils vous permetterons de montrer autour de vous que beaucoup de choses sont possibles.

les serveurs informatiques

We are currently in Saint Petersbourg, in Russia to discover another country and other projects.

Notre prochaine mission se déroulera plus à l'Est. Nous avons pris la route dès Mercredi, avons passé la frontière Russe sans incidents. Nous avons été acceuilli par notre contact de Saint Petersbourg (Polina) issue aussi de l'organisation très secréte « Couchsurfing ». Voici quelques images des premiers repérages que nous avons pu faire dans la ville :

Nous vous recontacterons très prochainement pour vous informer de l'avancement de notre mission en Russie. Nous nous excusons d'ailleurs de vous avoir laissé presque une semaine sans nouvelles, nous étions occupés à essayer de vous transmettre un document vidéo, de la plus haute importance. Ce qui n'a pas été aisé... Nous espérons qu'il vous est bien parvenu!

mercredi 1 septembre 2010

Les vagabonds en vidéo!!!

Voici les premières images captées par notre caméra. C'est une compilation des deux premiers mois du projet. Les images sont issues de notre passage en Alsace, Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Suède et Norvège. C'est un avant goût pour le documentaire...

Les Vagabonds de l'Energie - Avant Premiere #1